Ca fait deux ans que j'écris régulièrement ici sans rien publier peut-être parce qu'il manque une catégorie.
Il y a deux ans, après les législatives, j'ai arrêter totalement le militantisme politique pour des raisons de personnes. Ce genre de situations n'est jamais simples à gérer. J'ai quitter le microcosme politique guéretois parce que je n'y avait plus rien à y faire.
J'ai changer d’environnement, j'ai fait d'autres choses et j'ai en quelque sorte rebondis. Et surtout j'ai vraiment appris à me préserver, à lâcher prise et à militer à mon rythme. je suis retourner à mes premières amours, au militantisme syndicale. Et il y a toujours des choses à faire. Si elles sont faites c'est bien. Si elles ne sont pas faites parce que personne ne peut prendre le relai, c'est qu'elles ne devaient pas l'être. Ma vie en est plus simple. Quand je suis fatigué, je me repose. Quand j'ai de l'énergie, je milite. Quand j'ai trop tiré à militer en dehors de mes heures de travail, je prends une décharge. Je ne suis pas indispensable.
Je suis moins coincé dans des périodes de suractivités dû à des échéances électorales suivi de périodes creuses. Je suis sur le terrain un peu tous les jours et ça me convient mieux. Deux ans après, je suis bien plus à l'aise dans la place qui est la mienne.
Et j'aborde cette nouvelle campagne législative avec conscience de l'enjeu de ce qui se joue mais aussi l'idée que le 7 juillet, quelque soit le résultat local et national, c'est un toujours le même combat de longue haleine qui continue.
Le front populaire n'est rien sans la puissance syndicale qui met la France en grève. Les lendemains qui chantent ne sont rien sans camarades pour les vivre. Le nouveau front populaire ne sera rien sans autres forces que celle des urnes. Et leur force ne viendra pas d'une personne providentielle, qui du haut de sa grandeur, réformera le pays. Gouvernement après gouvernement, ils réforment tous le pays. la vraie question est de savoir qui en profite le plus et à qui ils pensent en le faisant. Il peut y avoir des avancées mais qui ne doivent pas occulter les reculs et les renoncements.
Le RN existera toujours le 8 juillet. Les revendications aussi. Alors il est temps d'apprendre à ne pas tous se jeter dans la même bataille mais à se répartir le terrain.