Ce week-end avait lieu l'université d'été du PS à La Rochelle. C'est la
première fois que concrètement j'arrive à y venir. Ca a parfois été programmer
puis annuler et je suis franchement contente d'être venu. Je n'ai pas de point
de comparaison alors je suis bien incapable de dire si c'était mieux, pareil ou
moins bien que d'autre édition et sur quel point. Mais je vais quand même oser
me lancé sur un bilan en commençant par les points négatifs et en terminant sur
le positif parce que c'est le plus important et surtout ce que j'en
retiendrais.
Sur le négatif, même si un effort a été fait, l'accessibilité est pas massive
non plus. Il y a bien systématiquement une plénière traduite par tranche
horraire et l'atelier sur le handicap l'était aussi mais les vidéos des
plénières concernés sont bizarrement fournis sans la vélotypie et
l'incrustation des traducteurs. D'autre part dans la plénière sur l'emploi du
vendredi ou j'ai été, il y a eu un pépin d'éclairage pour l'interprète qui n'a
été réglé que vers la fin. Le haut était bien éclairé mais pas le traducteur en
lui même. Du coups, on voyait plus une silhouette qu'autre chose et il était
franchement difficile de comprendre les signes fait devant le visage ou le
corps. Un problème technique ça peut arriver mais mettre plus d'une heure à
s'en rendre compte et à le régler, c'est un peu chiant... Autre soucis sur
cette plénière, l'emplacement des écran à hauteur d'homme. Du coups quand les
personnes passaient ou restaient statiques devant les écrans, ils faisaient
"perdre" jusqu'à deux ligne de vélotypie en fonction de leur taille. C'est pas
franchement agréable et l'écran aurait pu être placé légèrement plus haut pour
régler le problème. Coté handicap moteur, quelque soit la salle, il n'y avat
aucun emplacement fauteuil, ce qui signifie concrètement que les personnes en
fauteuil se retrouvait dans les allées ou si elles étaient en capacité de se
transférer sur une chaise et sans moyen de se déplacer de façon autonome
puisque leur fauteuil était placer par une autre personne dans un endroit non
génant. C'est quand même pas compliqué de laisser un trou dans une rangée de
chaise pour que les fauteuil puisse s'y placer sans gêner le passage...
Question parking, il a aussi été compliqué de savoir où se trouvaient les
places réservés car elles étaient caché par les cars régies et que le parking
indiquait complet. Un peu de signalement n'aurait pas fait de mal. Il n'y a que
le dimanche que la capacité de stationnement adapté a été saturé avant mon
arrivée mais un recensement précis des besoin ne ferait pas de mal.
Premier point que j'aimerais souligner : le service d'ordre est très
efficace en ce qui concerne la gestion de la priorité. Je n'ai jamais eu besoin
de demander même quand il y avait une queue importante. Dès qu'il me voyait, il
me laissait passer et ça c'est très appréciable. Pour ce qui est des contrôles,
il m'ont toujours aider pour pouvoir les faire (je ne peux pas accéder seul à
mon sac à dos sans m'asseoir, ce qui n'est pas vraiment prévu au point de
contrôle). Ils ont également été très efficace quand j'ai vraiment eu besoin
d'eux lors d'un incident. J'ajouterais à ces remerciement le personnel de la
protection civile pour leur réactivité et leur efficacité.
Sur le fond, j'ai assister à l'atelier Territoire et santé et à l'atelier
Handicap qui se sont révélé très intéressant. J'ai cependant été surprise en ce
qui concerne l'atelier santé que lorsqu'on parle du retour à domicile et des
coordination ville-hôpital, la question de la coordination avec les MDPH et les
DPPA ne soit jamais posés. Le maintien à domicile n'est certes pas systématique
dans le cas des retours à domiciles. Il y a aussi des cas où celui-ci se pose
en terme de besoin de courte durée le temps de la récupération. Mais dans tous
les autres cas, comment se poser le question du maintien à domicile sans les
services chargé du financement de celui-ci? La frontière entre la santé et le
handicap est effectivement mince puisqu'un trouble de la santé ayant un impact
dans la vie social, dans la vie professionnel ou la vie quotidienne durant plus
d'un an devient un handicap mais ce n'est pas une raison pour ne pas se parler
au prétexte de frontière mal comprise. Au niveau local des outils de liaison
MDPH/hôpital peuvent très bien se mettre en place en GEVA compatible de manière
à ce que chacun y trouve son compte et que les dossiers soient déposer avant la
sortie et que tout soit en place autant en matière de PCH que d'orientation
professionnel (si c'est nécessaire) dès la sortie et ce sans procédure
d'urgence.
Pour l'atelier Handicap, il y avait trop d'intervenants et je n'ai pas pu
intervenir. J'aurais aimer parler du manque de place en CRP (centre de
rééducation professionnel) destiné aux personnes ayant une inaptitude
professionnel et devant se réorienté professionnellement. Je n'ai pas le délai
moyen de traitement au niveau national. Je sait qu'il est dans le rapport
détaillé de l'activité des MDPH mais je l'ai au travail et pas à la maison et
comme je suis en vacances, je ne l'ai pas sous la main. Sur le site de la CNSA,
il ne mettent que le pourcentage de demande d'ORP par rapport au total des
demande adulte, ce qui ne m'avance pas beaucoup. Je sait seulement que dans ma
MDPH, le délai de décision pour une orientation en CRP est de 4 à 8 mois en
fonction des éléments complémentaires demandés. Mais le délai d'attente entre
la notification et l'entrée effective est de 18 à 24 mois. Concrètement ce sont
des personnes qui sont certes en situation de handicap face à l'emploi et qui
ont besoin d'une formation qualifiante pour se réinséré. Les formations en CRP
durent entre 6 mois et 24 mois. Il y a donc un "perte" brute de 2 ans où la
personne est sans emploi soit indemnisé par pôle emploi, soit avec une rente
accident de travail ou une pension d'invalidité soit avec une allocation adulte
handicapé alors qu'il s'agit d'une personne ayant une capacité de travail
normale et juste un besoin criant de formation. Alors certes une personne en
CRP coûte très cher mais une personne en emploi paye ses impôts et "coute"
globalement moins cher qu'une personne en attente d'un CRP. Je ne sait pas si
dans un contexte budgétaire contraint il est vraiment possible d'ouvrir plus de
place en CRP mais vu de ma fenêtre, c'est un immense gâchis et une fabrique à
désespoir pour des gens qui souhaitent retravailler ont l'impressoin de ne pas
voir le bout de leur démarche.
Et petit message perso : la douleur au poignet ça va tant que je le laisse
en hauteur et que je m'en sert pas du tout. Je suis beaucoup plus géné par les
bleu au genou et à la hanche qui m'empéche de m'appuyer correctement comme je
voudrait. J'ai déjà connu bien pire, ça va passer.