Comme chaque année débute la semaine pour l'emploi des personnes
handicapées. A cette occasion la ministre chargé des personnes handicapées a
été interviewé par 20 minutes. Et ses réponses ne sont pas piquer des vers.
Elle y dénonce en particulier la question du validisme. Ca fait un moment que
je voulais revenir sur ce concept alors ca me fait une bonne occasion.
Le validisme se définit comme l'ensemble des discriminations vécues par le
groupe sociale formé par les personnes handicapées. C'est lui qui est à
l'oeuvre dans les regards de pitié jeter aux personnes en fauteuil. C'est
encore lui qui place les personnes handicapées actives comme des "leçons de
vie" en mode si iel peut faire ça malgré son handicap, je peux au moins en
faire autant. Le principe est toujours le même. Il s'agit de démontrer que les
personnes handicapées sont soit des héros, soit des incapables, soit les deux à
la fois en fonction des jours. La personne handicapée est fragile par nature,
d'autant plus lorsqu'elle se risque à vivre hors des institutions spécialisées.
Le validisme est totalement à l'oeuvre dans le recrutement d'une personne
handicapée. Comme dit précédemment, elle est fragile alors elle va forcément
poser plus d'arrêt maladie que ses collègues. Et pire elle va peut être avoir
besoin d'un aménagement de poste.
Nier l'existence du validisme est comme nier le sexisme sous prétexte que les
femmes seraient plus enclinent à se plaindre que les hommes. Personne ne se
lancerait dans une telle analyse. Mais pour le validisme, on a une ministre
chargée du sujet qui nous explique que le validisme n'existe pas et que c'est
juste un petit groupe de militants qui l'utilisent pour ne pas parler des vrais
sujets comme la conception pour tous qui hironie de l'histoire ne convient
souvent pas aux besoins des personnes handicapées. Bien sûr les personnes
handicapées souhaitent une vie la plus normale qui soit. Mais pour cela il y a
besoin d'aide spécifiques dont certaines ont besoin d'être améliorer comme la
PCH et la question des aides ménagères.