Les neuroatypicités se définissent par en fonctionnement différent du
cerveau. Elles sont souvent mis au singulier, considérant que ces singularités
sont un continuum. Concrètement les neuroatypicités regroupent les autistes,
les personnes ayant une maladie psychiatrique (dépression, schizophrénie,
paranoïaque, ...), les personnes souffrant de dys (dyspraxie, dyscalculie,
dyslexie, ...), ... Selon les définitions, les personnes à haut potentiel
intellectuel en fond partie en tant que "zèbre" ou pas. Il est aussi courant de
parler de "malades mentaux" en lieux et place de neuroatypiques. C'est une
erreur fondamentale. Les maladies psychiques altèrent le fonctionnement du
cerveau mais pas l'intelligence. Les maladies mentales renvoi à une déficience
intellectuelle qui forment un autre groupe de handicap et à d'autres forme de
discriminations.
Comme tous groupe minoritaire, les neuroatypiques (NA) vivent des
discriminations, surtout s'ils sont psychiatrisés (pris en charge par une
structure psychiatrique quelque soit sa forme et la fréquence). Les
neurotypiques (NT) sont évidemment plus nombreux que les NA et ils ont pris
pris de sales habitudes qui s’appelle la psychophobie. Elle s'exerce au
quotidien mais aussi dans les prises en charges médicales de type "somatique".
Pour le quotidien, c'est surtout des noms de maladies transformés en insultes
et qui dénigrent donc les "vrais" NA. Insinuer que quelqu'un est paranoïaque ou
qu'il est schizophrène (au sens plusieurs personnalités, ce qui n'est vrai)
peut briser des carrières. Utiliser le terme d'autiste pour parler de quelqu'un
de têtu est aussi loin d'être adapté.
Les stratégies de coping sont à la fois normales mais souvent pathologiques
chez les NA. Ces stratégie sont faites pour se protéger du stress et/ou des
angoisses. Lorsqu'il s'agit de se protéger du stress de l'attente d'un
entretien d'embauche des stratégies de coping consistant à agiter ses pieds ou
à lire sont parfaitement normales parce que ce stress est normal. Mais si cette
situation vire à l'angoisse, ce n'est plus normal et chez les NA peut
apparaître divers stratégies de coping considérer comme pathologiques tel que
les flapping (mouvement très rapide des mains), de l'hyperactivité, ..., voire
même un départ du lieu avant l'entretien. Ces stratégie de coping peuvent être
tellement développer qu'elle empêche ou réduit toute capacité de travail. Elles
sont souvent mal vu et mal comprise par les professionnels qui préfèrent les
réduire. Pour mémoire, c'est la base de la technique ABA qui valorisent les
"bons" comportements et stigmatisent les coping.
En ce moment, je reprend à mi-temps thérapeutiques et mes coping ont amenés le
médecin du travail à préconiser un bureau seul ou je puisse les exprimer lle
temps de me remettre en selle et de les diminuer. Mon coping le pluus "voyant"
est de me trimballer avec mon doudou et de parler à travers lui. J'ai souvent
ce coping chez mes parents parce que je "lâche" la pression et me conforme un
peux moins à ce qu'il est attendu d'un NT. Ca me permet de me reposer. Mais
j'en ai d'aautres qui sont visibles tel que les balancements du torse ou le
fait de garder une capuche ou un bonnet à l’intérieur. C'est ma façon de gérer
les angoisses (en plus bien sur de mon traitement). Il ne s'agit pas de coping
de stress comme celui qui me fait arriver en avance pour tout. Je stress d'être
en retard mais j'angoisse de rencontrer un inconnu. C'est bien une question de
niveau entre un stress normal et une angoisse qui m'oblige à imaginer tous les
scénario possible et mobilise une grande partie de mon attention. Alors pour
l'instant j'ai mon doudou pour aller au travail et quand ça ira mieux il
restera chez moi.