(Sur)Vivre en précarité énergétique

J'ai déménager il y a bientôt un an et je me rend compte petit à petit de tout ce que ça a changé dans ma vie. Mon ancien appartement était au 5ième étage d'une copropriété privée. C'était un bel appartement de trois pièces d'un peu moins de 100m carré très lumineux avec balcon et cuisine indépendante. C'était un vrai coup de cœur quand j'ai visiter les appartements pour m'installer à Guéret en 2010. j'ai cependant déchanter petit à petit. D'abord parce que ne connaissant pas Guéret, je m'étais fier à la taille de la rue pour estimer les nuisances sonores du à la circulation. Et c'était pas tout à fait un bon critère. Une des deux rues donnaient accès à un lycée, à la médiathèque, à la piscine et à salle pour les animations municipales. Autant dire qu'elle était très fréquenter le matin et soir et toute la journée les mercredis et samedis. J'ai refait tous les joints des fenêtres en arrivant pour atténuer le bruit. Mais ça n'a pas forcément tenu dans le temps d'autant que les fenêtres en bois étaient déformées. Et quand un kebab c'est installé en bas de choix moi, ça a commencer à être critique la nuit avec les fumeurs qui discutaient en attendant leur kebab. Mais le bruit n'était pas forcément le problème qui m'a le plus gênée.
Quand j'étais en fauteuil, je pouvais circuler (presque) sans difficulté dans les différentes pièces et en dehors de la douche (grande marche + toute petite cabine) mon quotidien n'était pas particulièrement difficile.

Par contre, et je me rend compte maintenant à quel point ça a affecté ma santé, cet appartement était inchauffable entre la mauvaise isolation des toits et le fait que l'appartement du dessous était inhabité. En rajoutant les fenêtres à l'étanchéité aléatoire, je me suis rendu compte dès le premier hiver que je n'avais pas les moyens de chauffer correctement malgré le chauffage au sol collectif dont je n'ai jamais senti l'efficacité. J'avoue que dès le début, j'ai pris ça par dessus la jambe sans penser qu'il y aurait des conséquences.
Je me rend compte que cet hiver, je n'ai pas été malade. Je n'ai pas eu la grippe, pas d'otites, pas de bronchite, rien... Les années d'avant, j'en ai eu plein alors que je passait moins de temps chez moi puisque je travaillais du lundi au jeudi alors que là, je suis à mi-temps. J'ai donc éviter pas mal de pic de fièvre et de risque de crises.
Et l'autre différence, je la voit sur la qualité de mon sommeil. J'ai une bonne couette en laine qui me tient bien chaud (et qui est bien lourde et ça c'est cool parce qu'elle fait aussi couverture lestée). Mais je me réveillais régulièrement à cause du froid quand je bougeait ou même au niveau de mon visage. Avec la même couette, je dors tranquillement dans mon nouvel appartement. Il y a pas de miracle, je suis juste passer de 16° à 19°.
Je pourrais continuer sur d'autre point mais ces deux là sont les plus importants. Je suis en meilleure santé "juste" pour des questions de température et ça me coûte moins cher que ce que je passais dans l'électricité de mon ancien chauffage. Rien que pour ces raisons là, j'aurai du déménager avant. Mais c'est compliqué de déménagé sans y être prête. Maintenant, j'ai un appartement plus petit au rez de chaussé d'un immeuble HLM. Et le matin, je suis réveillé par les oiseaux. Et c'est quand même vachement cool.

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