La chaleur est toujours compliqué pour moi. Mais cet été indien de mi-septembre est différent. J'ai froid, j'ai terriblement froid. En dessous de 20°, je suis en vêtement d'hiver. Hier, il faisait 25° dans mon bureau et j'y étais bien en veste de sweat.
Ce n'est pas un problème anecdotique puisque j'ai du mal à entreprendre quelque chose quand j'ai froid. Je ne suis pas fatigué mais j'ai besoin d'avoir bien chaud comme en restant en boule dans mon lit sous ma couette ou en squattant le canapé enroulé dans le plaid. Du coups, je somnole en journée et j'ai du mal à dormir la nuit.
Comme pour beaucoup, la qualité de mon sommeil impacte fortement ma qualité de vie. En semaine, j'ai du mal à me lever le matin pour aller au travail alors qu'en ce moment, je suis sur un poste qui me plaît. C'est quasiment ma seule activité. Je n'arrive pas à faire plus parce que cette sensation de froid m’envahis en permanence. Non seulement j'ai du mal à commencer les choses mais en plus, mes muscles sont raides comme s'il faisait réellement froid. Ce n'est pas terrible pour faire les tâches ménagères et encore plus pour faire du sport ou aller marcher.
Et puis c'est con mais je reste sur ce point sensible au regard des autres. J'ai l'impression d'être observé en permanence et d'être réduite à ma tenue. Il faut dire qu'avoir une veste par trente degrés n'est pas forcément un signe de bonne santé. Ca m'agace qu'on me le fasse remarquer et ça m'agace de m'agacer. Alors je ne sort pas ou peu en dehors d'aller au travail. Sortir faire les courses est une épreuve en soi. Il me faut bien une demi-heure de négociation avec moi même entre le moment où je suis prête et le moment où je sors. Et c'est long une demi-heure.
Toutes les analyses permettant de voir une origine physiologique à cette frilosité ont été faites mais sans résultat probant. C'est donc probablement un effet secondaire d'un médicament ou une interaction entre au moins deux molécules mais rien n'a été documenté sur le sujet. Du coups pour améliorer la situation, c'est un peu au hasard. Et comme en ce moment, à part cette frilosité, je suis stable, je n'ai pas trop envie de jouer une nouvelle fois avec mon traitement. On verra si cet hiver, ça deviens invivable.